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Série "Malmener le béton"
"La Volane", "Le Gardon", "L'Huveaune".

 

2021
Béton de ciment, pierres de rivière.

Le processus de création de la série Malmener le béton résulte d’un constat d’expérimentation. Le conflit formel mis en oeuvre dans Malmener le béton
#1 entre matériau minéral naturel et matière minérale artificielle conduit à un développement sériel.
En effet la réaction du béton sous l’influence de la pierre est conditionnée par des facteurs divers : la composition du béton, le temps de prise accordé a celui-ci, les dimensions de la pierre et son poids.

Ainsi cette série s’astreint à un protocole strict, conditionnant avec précision le volume de ciment et le mélange qui le compose. De cette manière, l’unique paramètre divergent est l’élément naturel.

Les rapports de forces mis en scène sont ainsi ordonnés par la nature, la composition même de la roche et son volume jouent sur son poids et de cette
manière les déformations du béton sont influencées.
Il s’agit là d’un « laisser-faire », une variable d’étude qui m’amène à penser une partie de la  sculpture comme étant formellement dirigée par ses matériaux.
Le principe de prélèvement non-sélectif du rocher amène l’oeuvre dans un champ plus intuitif ; la déformation est différente sans pour autant être prévue.

Cette série fonctionne également comme un répertoire non-exhaustif de lieux qui ont croisé mon chemin, comme une cartographie partielle. A l’image de cairns permettant de guider les voyageurs, on peut y voir des stèles rappelant les chemins des cours d’eau. D’où leurs différents noms, issus des
lieux d’où ont étés prélevés les pierres.

"Le Gardon." 2021

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